SAE 1.06

Présentation

Notre entreprise de jeux de société est une PME de 40 collaborateurs. En effet, une entreprise qui comprend entre 10 et 249 salariés est considérée comme PME (Petites et Moyennes Entreprises). Son domaine d’activité est la prestation de service (location) puisque c’est dans la location que l’entreprise fait la majeure partie de son chiffre d’affaires. Son type de client se fait en B2B (Business to Business) c’est-à-dire d’entreprise à entreprise, mais aussi en B2C (Business to Consumer), c’est-à-dire, d’entreprise à consommateur (ménage). Sur le marché dans lequel elle intervient, elle est en situation d’oligopole bilatéral, c’est-à-dire qu’il y a peu d’entreprise qui peuvent la concurrencé pour quelques demandeurs pour toucher une clientèle restreinte. Son statut juridique est une SARL, c'est-à-dire une Société Anonyme à Responsabilité Limitée lui permettant de ne pas engager son patrimoine personnel du ou des dirigeant(s).

Caractéristiques des demandeurs et offreurs

Pour rappel, un marché est un lieu réel ou fictif où se déroule l’échange d’un bien matériel et/ou immatérielle (bien, service, travail, capital, …). Dans notre cas, les caractéristiques des autres offreurs sont toutes des entreprises qui vont nous fournir nos jeux de société mais aussi les entreprises de livraison qui se chargeront de l’approvisionnement et de la livraison des locations ou réservations de nos clients. Ainsi, sur le marché de notre entreprise, les offreurs sont uniquement des entreprises (à l’inverse du marché du travail, les offreurs sont les demandeurs d’emploi). Les caractéristiques des autres demandeurs, pour cette partie, comme l’entreprise fait son chiffre d’affaires en B2B (entreprise à entreprise) et en B2C (entreprise à consommateur), les demandeurs sont donc les ménages (les particuliers), mais aussi les entreprises qui font appel à nous pour des évènements. Ce marché composé de divers offreurs et divers demandeurs nous amène à 2 courbes, une d’offre et une de demande. On dira que l’intersection de ses 2 courbes est le point d’équilibre entre l’offre et la demande, c’est-à-dire, le prix de vente le plus juste.

Pour aller plus loin dans notre étude de marché, il est intéressant de faire l’étude macro-économique dans laquelle l’entreprise se situe. En effet, étudier le marché global d’une entreprise lui permet d’avoir une vision d’ensemble du marché, prévoir les stratégies nécessaires, … Cela permettra de prévoir la tendance des secteurs, leurs évolutions et les comportements d’achats de la demande. Mais aussi de mieux connaître les restrictions et les acteurs tiers intervenant dans le marché que l’entreprise influence. C’est donc une étude de marché national puisque notre entreprise intervient uniquement en France, il est aussi possible de faire une étude micro-économique si l’entreprise cherche à étudier un secteur local.

Dans le cas de l’étude macro-économique, il faut faire un P.E.S.T.E.L (Politique, Economique, Social, Technologique, Environnement, Legal). Dans le cas de la politique, notre entreprise n’a pas d’influence particulière mais elle est protégée par toutes les lois françaises. En économique, l’entreprise bénéficie d’une économie française stable permettant d’avoir plusieurs demandeurs pour le bon fonctionnement et la pérennité de l’entreprise. En terme Social, les jeux de société sont plutôt bien insérés dans les normes et le quotidien des français. De plus, 1940 bébés sont nés en moyenne par jour en 2022 d’après l’INSEE ( source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/6671217?sommaire=5348638#graphique-figure1) malgré qu’il soit en baisse, un taux de natalité plutôt élevé est bénéfique pour l’entreprise puisque les jeux de société sont prisés pour les enfants. La Technologie permet à l’entreprise d’innover dans des jeux qui attirent une génération qui a baigné dans le numérique, mais aussi d’attirer d’autres clients. Pour l’environnement, nous aurons l’occasion de donner chacun notre avis dans le cas de la question individuelle numéro 3. Enfin d’un point de vue Légal, l’entreprise doit respecter le code et droit du travail français pour ses salariés.

Dans le cas de l’étude micro-économique, il est nécessaire de faire une analyse de PORTER :

  • Quel est le pouvoir de négociation par rapport au client, ici, les particuliers n’ont pas vraiment le choix de négociation, en revanche, les entreprises elles ont une possibilité de réduction en fonction de leurs fidélités et de la quantité louer ou réserver.
  • Quel est le pouvoir de négociation du fournisseur, ici le fournisseur est un acteur primordial pour le bon fonctionnement de l’entreprise. Ainsi le fournisseur de jeu de société a quand a lui une forte capacité de négociation.
  • Les menaces de prestation ou de substitution des produits de l’entreprise. Ici, les jeux de société sont mis à disposition par d’autres entreprises, même si la concurrence est assez restreinte puisque nous sommes dans un oligopole bilatéral. Ainsi l’arrivée d’un nouvel entrant sur le marché est assez restreint puisque des grandes entreprises ont une place très importante laissant peu de place pour un nouvel arrivant.

Les acteurs économiques

Il faut savoir que dans un marché, il n’y a pas que les entreprises qui interviennent. L’entreprise est considérée comme le cœur de la société de consommation puisqu’elle produit ou met à disposition des services, mais en seul acteur, elle n’est pas suffisante pour le bon fonctionnement d’un pays.

Les ménages, sont des acteurs principaux au bon fonctionnement du marché, puisqu’en effet, les entreprises de production de bien matériel ou immatériel, vont principalement répondre à la demande des ménages. Ce sont eux, qui vont faire fonctionner le marché. Si les ménages n’ont pas de pouvoir d’achat, alors ils ne consomment pas, s’ils ne peuvent pas consommer, alors les entreprises sont obligées de stocker. L’entreprise produit donc à perte, et fera faillite.

Nous avons tout d’abord les Institutions qui vont jouer un rôle fondamental sur le marché, en effet, l’Etat permet une régulation de l’économie de marché à la suite de politiques de concurrence pour limiter les abus de position dominante et essaye d’instaurer une équité de marché. Pour cela, elle va avoir recourt :

  • « Droit de consommation », qui va protéger le consommateur contre les abus tel que les publicités mensongères
  • « Droit de concurrence », qui va assurer une concurrence loyale sur les marchés
  • « Droit de propriété », qui garantit par l'Etat, de choisir les usages d’un bien économique. Le propriétaire d’un bien se voit reconnaître le droit d’utilisation, d’en retirer un revenu, ou encore d’en disposer.
  • Pour assurer le droit de propriété, l’Etat peut proposer aux entreprises, de breveter un bien matériel ou immatériel, permettant de protéger une innovation de la concurrence. Ceci permet de pousser les entreprises à innover et d’acquérir un pouvoir de marché, tout en s’assurant que le bien soit protégé de la concurrence.

Les Banques vont assurer l’aspect économique et financier des marchés. En effet, les Banques vont accorder des crédits de consommation, innovations, recherche aux entreprises. Ceux-ci peuvent leurs permettre d’augmenter le facteur de production et ainsi accroître leur production pour essayer d’être plus attractif sur le marché. Mais les banques vont aussi jouer un rôle fondamental sur la consommation des ménages, puisque celles-ci peuvent accorder des crédits à la consommation, pour inciter les ménages à la consommation.

Enfin, les compagnies d’assurance vont couvrir des événements pour des acteurs économiques (entreprise, ménages) cotisant pour les événements.

Représentation du SWOT sous forme de tableau

Forces : -force1 -force2 Faiblesses : -faib1 -faib2
Opportunités : -opp1 -opp2 Menaces : -mena1 -mena2

Notre empreinte carbone

Andy-Maël

Pour juger l’empreinte carbone de notre entreprise, il est important que nous suivions un ensemble de démarches environnementales pour que notre empreinte carbone ne soit pas dans l’excès.

Parmi celles-ci, on peut prendre en compte le mode de transport de la livraison vers nos clients et aux entreprises pour mêler rapidité de livraison et son émission.

Parmi les modes de transports, il y a trois possibilités qui s’offrent à nous : Parmi les modes de transports, il y a trois possibilités qui s’offrent à nous :

  • Le camion : Ce mode de transport est très utilisé en France pour de la livraison, mais il n’est pas adapté car il n’est pas assez rapide comparé à un avion ou un train.
  • Le train : Ce mode de transport est aussi très utilisé en France ; ses avantages sont qu’il est assez rapide comparé à un camion et il n’émet presque pas d’eq kgCO2.

En voyant ces résultats, nous pouvons avec plus de détail décider quel est le mode de transport le plus efficace. En effet, d’après le CNRS, Ecoinfo, C.Bonamy, L.Bourgès en 2021, on a pu comparer le TGV, la voiture et l’avion sur un trajet aller/retour Paris-Lyon. Nous pouvons constater que le TGV n’émet que 2 eq kgCO2, comparé à la voiture qui émet 132 eq kgCO2 et l’avion 120 eq kgCO2. En observant ces résultats, nous en déduisons que c’est le train qui l’emporte ; c’est le moyen qui respecte le mieux l’environnement dû à son émission d’eq kgCO2 quasiment nulle, alors que les autres moyens en émettent beaucoup plus, tout en étant efficace sur le plan de la rapidité de livraison.

Antoine

aa

Thomas

Selon moi, juger l’empreinte carbone de l’entreprise, il est nécessaire de prendre plusieurs paramètres en compte. En effet, pour mesurer une empreinte carbone, on va se baser sur la production de GES (gaz à effets de serre) et ainsi définir un bilan carbone de l’entreprise. Pour définir ce bilan carbone, il faut se poser la question, durant tout son processus de production, quels sont les moyens ou les ressources prises par l’entreprise qui émet du CO2 ? Dans notre cas, comme nous sommes une entreprise de location et de réservation de jeux de société, nous devons prendre en compte dans nos émissions de GES, les consommations intermédiaires, tels que l’électricité, l’eau, … Puisque, si l’entreprise d’une part n’utilise pas de l’énergie verte, alors son empreinte carbone sera plus importante, mais surtout si l’entreprise se permet d’avoir une consommation gourmande, alors son empreinte carbone sera plus élevée. Toutefois, ceci correspond aux émissions que l’entreprise fait de manière directe. Selon, moi il faut aussi prendre en compte les choix des partenaires de l’entreprise. Si nous commençons, en bas de notre chaine de production c’est-à-dire, les jeux de société, notamment grâce à notre collaboration avec Hasbro, voir si nous avons donc pas un fournisseur dont sont bilan carbone est trop élevé. Ou encore, pour notre service de livraison, si l’entreprise prestataire est une entreprise qui se permet de livrer avec des véhicules plus ou moins polluants jouera aussi sur l’entreprise carbone de notre entreprise. Pour conclure, je pense que l’empreinte carbone d’une entreprise doit avant tout se mesurer au sein de son propre processus de production, mais aussi, doit tenir des émissions indirectes fait par ses partenaires et collaborateurs. Sinon il serait bien trop facile pour une entreprise de déléguer ses activités polluantes à des prestataires, et de se prétendre comme une entreprise non polluante alors que son activité globale détient un bilan carbone des plus désastreux.

Mode de rendu

Andy-Maël

Si l’on se réfère à rendre un dossier à destination d’une seule personne, nous verrons qu’il y a une méthode parmi les deux qui est la moins polluante.

Le numérique pourrait être un avantage par rapport au papier car non seulement il n’y a pas d’exploitation de ressources naturelles nécessaires comme les arbres mais le dossier sera consultable sous format numérique, facilement, à tout moment. En revanche, le point noir est l’équipement nécessaire à l’envoi de ce dossier. En effet, un serveur est requis afin de traiter notre demande, ce qui utilise beaucoup d’énergie et émet une quantité très élevée de GES, soit plus de 1000 eq kgCO2 pour la fabrication et plus de 3000 eq kgCO2 pour l’usage. D’autant plus, ces machines ne durent que 7 ans donc le recyclage en fin de vie sera difficile.Le numérique pourrait être un avantage par rapport au papier car non seulement il n’y a pas d’exploitation de ressources naturelles nécessaires comme les arbres mais le dossier sera consultable sous format numérique, facilement, à tout moment. En revanche, le point noir est l’équipement nécessaire à l’envoi de ce dossier. En effet, un serveur est requis afin de traiter notre demande, ce qui utilise beaucoup d’énergie et émet une quantité très élevée de GES, soit plus de 1000 eq kgCO2 pour la fabrication et plus de 3000 eq kgCO2 pour l’usage. D’autant plus, ces machines ne durent que 7 ans donc le recyclage en fin de vie sera difficile.

En ce qui concerne le papier son avantage est tout simplement le fait que nous n’ayons pas besoin d’autant d’infrastructure comme des serveurs pour rendre notre dossier. En effet, même si la réception de nos papiers passe par l’exploitation des arbres dans des zones, le papier reste un matériel facilement recyclable contrairement à un serveur. Bien que le format numérique rende la consultation du dossier d’une manière plus facile, la méthode papier permettra de faire donc des économies en matière d’émission de GES. En ce qui concerne le papier son avantage est tout simplement le fait que nous n’ayons pas besoin d’autant d’infrastructure comme des serveurs pour rendre notre dossier. En effet, même si la réception de nos papiers passe par l’exploitation des arbres dans des zones, le papier reste un matériel facilement recyclable contrairement à un serveur. Bien que le format numérique rende la consultation du dossier d’une manière plus facile, la méthode papier permettra de faire donc des économies en matière d’émission de GES.

Cependant, si l’on se réfère à chaque groupe qui rend leur dossier à une personne, dans ce cas-là, le format numérique est plus efficace car cela évitera d’avoir trop de papiers et de pouvoir donc facilement consulter chaque dossier sur un seul et même ordinateur, rendant ainsi la tâche moins fastidieuse.

Antoine

aa

Thomas

La transmission d’information se repose sur 2 outils majeurs, une version papier et une version numérique. Toutefois, depuis peu, l’impact environnementale des systèmes d’informations peut être remis en question. Pour cela, nous pourrons nous demander quel système d’informations a un plus grand impact écologique ?

Pour le format papier, les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont dues à la déforestation et sur l'arrivée des produits nécessaires à la transformation, toutefois, ceux-ci varient selon la gestion des forêts et de la provenance du papier. Il est donc vrai que pendant son processus de production, le papier est une source de pollution que l’on ne peut négliger. L’avantage du papier, c’est qu’une fois la production passée, sa pollution est limitée puisqu’il est plus ou mon facile de le recycler, donc pratique pour des partages d’informations à petite échelle, c’est-à-dire qui ne nécessite pas plusieurs exemplaires.

Pour le format numérique, les GES sont dues aux datas center (permettant de stocker la donnée partagée), les infrastructures réseaux, les systèmes de refroidissement de ses infrastructures (comprenant leurs consommation énergétique) et les équipements numériques des consommateurs. Pour la pollution numérique, il ne faut donc pas négliger la pollution lors du processus de production du bien, la pollution engendrée pour la maintenance des produits utilisées et enfin, la pollution lorsque l’objet arrive en fin de vie, en effet, beaucoup de matériels du numérique sont difficilement recyclables (batterie, …) et en plus d’être polluants à la production, il est nécessaire de polluer pour le détruire. Toutefois, il faut noter que le partage de l’information est devenu indispensable dans la société actuelle, notamment pour la facilité de transmission de l’information qui est un enjeu majeur pour maintenant l’ensemble des acteurs économique. De plus, une mauvaise gestion des données pousse le stockage de données obsolètes par exemple. En revanche, l’avantage du numérique, est qu’une fois que le document est numérisé, il est consultable par n’importe qui ayant accès à l’endroit où il est stocké du moment qu’il a en sa possession le matériel nécessaire.

Pour conclure, je pense que le format papier aurait un impact environnemental plus important que le numérique si l’on doit transmettre une information à très grande échelle, puisqu’il serait nécessaire d’imprimer pour chaque individu recevant la même information, alors qu’il est tout à fait possible de consulter l’information sur un appareil numérique utilisé couramment (tel qu’un téléphone/ ordinateur/ …). En revanche, pour la transmission d’information à petite échelle, il est plus judicieux d’utiliser une version papier, puisqu'utiliser un stockeur de donnée pour une information que l’on ne souhaite pas archiver serait inutile. De plus, le papier est facilement recyclable.