Il est nécessaire de prendre en compte de nombreux éléments afin d’évaluer l’empreinte carbone de notre entreprise de jeux de société :
De nos jours, bien que le papier se fait remplacer peu à peu par des versions numérisées de celui-ci, il s’agit de se demander
si une telle conversion de nos supports d’écriture, moyen de communications est bénéfique pour notre environnement et notre planète.
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Tout d’abord, les émissions de gaz à effet de serre (GES), qu’elles soient directes ou indirectes, elles vont nous permettre
d’avoir déjà une vue globale de l’entreprise au niveau de son empreinte carbone.
D’une part, le papier est un fort consommateur de bois (matière première permettant la création du papier), à cela s’ajoute toutes
les énergies permettant l’extraction du bois ainsi que sa transformation en papier. Ce qui nécessite de nombreuses machines.
Cependant, son usage peut être multiple et réutilisable (recyclage du papier). On peut donc en conclure que le papier est un
gros demandeur en bois et en énergie pour le produire (plus la quantité de papier fabriqué augmente, plus les émissions de GES
sont importantes), mais il peut être réutilisable et peut avoir une utilisation variée. Ce qui fait de lui un bon produit pour
de faibles quantités car lorsque sa quantité augmente sa consommation en énergie augmente en conséquence.
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De plus, il est indispensable de connaître la provenance des énergies consommées par l’entreprise. Par exemple, l’utilisation de sources d’énergies renouvelables ou
de technologies propres (utilisation de technologies les moins consommatrices) montreront que l’entreprise s’implique dans sa démarche RSE
(Responsabilité Sociétale de l’Entreprise). Ajoutons à cela les initiatives prises par l’entreprise pour réduire sa consommation. L’entreprise
cherche-t-elle à réduire sa consommation d’énergies et ses émissions de GES. Par exemple, l’utilisation futile de l'électricité, l'efficacité énergétique
de ces équipements qui font eux aussi partis de la démarche RSE de l’entreprise.
D’autre part, le format numérique est lui un fort consommateur en énergie électrique lors de son fonctionnement. Une forte émission
de CO2 lors de sa production et de son fonctionnement est rejetée mais cela reste convenable en fonction de la quantité de formats
numériques qui y transitent dans les datas center (locaux de serveurs). L’énergie consommée étant principalement due à la consommation
des serveurs et à leurs refroidissements. On peut donc en conclure que le format numérique serait plus adapté pour des plus gros échanges
car sa consommation varie peu en fonction de la quantité qui y transite.
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Enfin, l’entreprise doit mettre en place des stratégies en matière de durabilité et ainsi lutter contre le changement climatique. C’est pour cela qu’elle
doit être transparente vis-à-vis de ses consommateurs en matière de rendus de ses consommations et d’émissions, ainsi que de ses efforts pour réduire son empreinte carbone.
En conclusion, selon moi le papier serait plus adapté pour des échanges de petites envergures car sa consommation dépend de sa quantité
produite. De plus les différentes possibilités de celui-ci et notamment son recyclage lui permet une réutilisation à moindre coût de
consommation. Cependant, ce passage au numérique peut être bénéfique et notamment dans les cas de grandes distributions du même papier
car sa consommation varie peu en fonction des données qui y transitent.
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Pour conclure, les éléments principaux à prendre en compte pour juger l’empreinte carbone de l’entreprise dans laquelle nous travaillons sont les émissions de GES,
la provenance des énergies consommées par l’entreprise ainsi que son implication pour sa démarche RSE.